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Channel: Cinema – Aujourd'hui le Maroc
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Festival de cinéma de Venise : Ismail El Iraki à la Mostra !

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«Zanka Contact» réunit Said Bay, Fatima Atef, Khansa Batma et autres

Le cinéma marocain sera bel et bien présent au prestigieux festival international de la Mostra de Venise prévu dans sa 77ème édition du 2 au 12 septembre 2020. C’est le réalisateur et scénariste Ismail El Iraki qui le représentera à travers son nouveau film «Zanka Contact». Ce long-métrage a été tourné en 2019 dans la ville de Casablanca et les environs. Il a bénéficié d’une subvention de 4 millions et 200 mille dirhams auprès du Centre du cinéma marocain. Quant au casting, «Zanka Contact» réunit de grandes figures du cinéma marocain connues et reconnues à l’instar de Said Bay, Fatima Atef, Khansa Batma, Abdel Rahman Mbiha , Mourad Zaoui et Ahmed Hammoud. Ce dernier joue le rôle principal de «Larsen» une rock-star toxicomane marocaine qui a fait carrière en Angleterre…

«Zanka Contact» : Une déclaration d’amour en rock’n roll et style western

Le film tourne autour de la musique rock uniquement comme toile de fond pour de nombreux événements qui se déroulent au Maroc. Selon le réalisateur, ce road-movie est «une espèce de déclaration d’amour au rock’n roll, au style western, aux serpents, aux motos, …tout ce que j’aime. Ça se passe dans un Maroc underground un peu tragi-comique, avec des personnages hauts en couleurs, un mec mélomane, un tortionnaire un peu déjanté, une ex-prostituée, qui élève des pitbulls dans le sud du Maroc, avec sa carabine, …C’est une histoire de libération pour deux personnages qui portent en eux un trauma très lourd. Un chemin de libération qu’ils vont vivre ensemble». Pour le jeune réalisateur marocain, l’idée est venue d’un propre stress post-traumatique en tant que survivant à l’attentat du Bataclan. «J’ai découvert qu’une espèce de maladie infectieuse nous a été collée par la violence, …on a partagé beaucoup de choses avec la victime de viol, d’harcèlement et d’abus divers, … Si dans «Zanka Contact», il y a mon amour du cinéma, avec mes disques préférés, ma bague de tête de mort qui ne me quitte jamais, il y a aussi malheureusement mes hallucinations, mes cauchemars de cette période-là, …Avant toute chose, c’est un film Rock!», explique-t-il.

Une histoire d’amour où se mêlent arts et espoirs

Le film raconte l’histoire de «Larsen», un rocker has-been qui a perdu sa voix, tombe amoureux de Rajae, une prostituée à la voix d’or. Il lui écrit des chansons racontant sa vie nocturne dans les rues dangereuses de Casablanca, un Maroc underground et méconnu. Leur amour met sens dessus-dessous un microcosme peuplé de maquereaux mélomanes, de flics tortionnaires et d’éleveuses de pit-bulls. Lorsque Rajae rejette un client agressif, puissant et cruel, les amants s’enfuient vers le Sud, ses paysages de western et ses promesses de liberté. Ils sont poursuivis et leur élan libertaire va tourner au drame sanglant… Leur idylle y survivra-t-elle ?


Safaâ Baraka, une jeune réalisatrice qui marque le pas

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Elle est l’une des jeunes réalisatrices ayant commencé doucement mais sûrement dans le domaine du cinéma et de la télévision. Le public l’a connue et reconnue à travers plusieurs sitcoms dont L’cooperatif, Hay Lbahja ou Lbahja Tani, ayant battu le record national en termes d’audience sur la 2ème chaîne durant le mois de Ramadan. Il s’agit bien de la jeune Safaâ Baraka. Cette mordue de cinéma revient avec de nouveaux projets. D’abord, elle prépare une nouvelle sitcom prévue pour l’année prochaine sur la chaîne 2M. «Je suis dans la phase de préparation. On est en train de penser au casting et autres détails», dit-elle. De même, elle est en pleine préparation d’un documentaire sur le mariage des mineurs. «Je viens de terminer son écriture.

Le casting est prêt. Son tournage est prévu pour l’année 2021», explique-elle. En effet, ce documentaire, selon elle, raconte une histoire réelle. «J’ai été tellement touchée par son histoire et je me suis dit qu’elle mérite d’être partagée avec tout le monde». Outre ce projet, la réalisatrice se penche actuellement sur la post -production d’un court métrage intitulé «Said» qu’elle a tourné à l’ancienne médina de Casablanca. Il réunit en effet les comédiens Hachem Bestaoui et Soukaina Darabil. Ce film tourne autour d’un monsieur désespéré qui vit une dépression sévère. Il tente à chaque fois de mettre fin à sa vie mais il ne réussit pas. «Le film veut transmettre le message de l’espoir», précise la réalisatrice.

Très jeune, Safaâ Baraka adore regarder des films et reste surtout fascinée par les images. «J’ai toujours rêvé d’être une réalisatrice», indique-t-elle. Ambitieuse, après avoir eu son diplôme en audiovisuel option montage à l’Institut Supérieur Industriel de Casablanca (ISIC), elle a travaillé pendant des années en tant que chef monteur et directrice artistique sur plusieurs projets. Un chemin qui l’a mené au métier de la réalisation.

Avec toujours la même énergie et détermination, elle a réalisé les téléfilms Dakirat Al Hob et Aawdat Al Madi ainsi que le mini-documentaire Moussem Moulay Abdelah Amghar 2016. Ceci étant, Safaa Baraka, a pu développer un savoir-faire et une bonne maîtrise de tous les métiers de la post-production et de la réalisation audiovisuelle. Au cours de sa carrière, elle a raflé deux distinctions, notamment le Prix du meilleur montage pour le documentaire My Land de Nabil Ayouch lors du festival national de Tanger 2011 ainsi que le Prix du meilleur montage pour l’émission enfantine Wlidates Al Maghreb à l’occasion du festival de la télévision arabe du Caire 2010.

Soutien aux projets cinémato-graphiques : Le CCM prolonge les délais pour le dépôt des demandes

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Le Centre cinématographique marocain (CCM) annonce une nouvelle prolongation des délais pour le dépôt des demandes de soutien, au profit des sociétés de production cinématographique et audiovisuelle, au titre de la 2ème session de l’exercice 2020.

Dans une note d’information diffusée sur son site électronique, le CCM précise que cette nouvelle prolongation intervient suite à une demande de la Chambre marocaine des producteurs de films et à la décision des autorités publiques d’interdire les déplacements de et vers huit villes du Royaume. Le délai du dépôt de ces demandes sera prolongé jusqu’au 17 août 2020 pour les projets de films de fiction et de documentaires avant production, indique la note, précisant qu’en ce qui concerne les films de fiction et de documentaires après production et les projets d’écriture et de réécriture des scénarios, le délai sera prolongé jusqu’au 24 août 2020.

Le délai de dépôt des demandes de soutien pour les projets de documentaires sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui Hassani avant production sera, quant à lui, prolongé jusqu’au 31 août 2020, a ajouté la même source. Le dépôt des demandes de soutien doit se faire sur la plateforme électronique dédiée à cet effet sur le site internet du CCM «www.ccm.ma», conclut la note d’information.

SundanceTV lance son 1er concours de courts-métrages en Afrique du Nord

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Les films des lauréats et des trois finalistes seront diffusés sur la chaine

Vous êtes réalisateur ou producteur ? Ceci est pour vous. La chaîne de télévision américaine Sundance TV a annoncé son tout premier concours de courts-métrages organisé dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, après le succès de l’édition sud-africaine de l’année dernière. «Le concours de courts-métrages de SundanceTV incarne le véritable esprit de la chaîne elle-même», a déclaré à ce sujet Harold Gronenthal, vice-président exécutif, programmation et marketing d’AMC Networks International. Selon les initiateurs, la compétition est ouverte du 04 août au 18 octobre.

Elle exige que le court-métrage ait été produit avec un équipement sophistiqué ou avec un téléphone portable. De plus, les candidatures doivent respecter le cahier des charges officiel de SundanceTV et les exigences techniques, disponibles sur le site web. «Les soumissions à ce concours peuvent êtr e effectuées sur https://www.bein.net/en/sundancetvshorts/.
Les candidatures peuvent être soumises par le producteur ou le réalisateur, qui doit fournir une preuve de résidence dans la région MENA. Les films ne doivent pas durer plus de 15 minutes et doivent être sous-titrés en anglais si l’anglais n’est pas la langue parlée», explique-t-on.
Le prix du jury pour ce concours sera jugé, selon la même source, sur la base d’un certain nombre de critères, notamment la créativité, la qualité du divertissement, l’originalité du scénario et la valeur de la production. «Les gagnants seront annoncés en novembre, et leurs films seront diffusés sur SundanceTV et sur la chaîne beIN 75 dans la région MENA, plus tard dans l’année. Le jury sera dirigé par Gronenthal et d’autres jurés, dont les noms ainsi que les prix du concours seront annoncés prochainement-», indique-t-on.

Il faut noter que beIN média group sera le partenaire officiel de cet événement alors que l’Institut du film de Doha (DFI) sera le partenaire culturel. Ceci soutiendra la compétition en mettant en relation des cinéastes établis et des cinéastes en herbe avec la compétition de SundanceTV. Pour rappel, SundanceTV offre au public une sélection variée et attrayante de films indépendants, de documentaires et de programmes originaux de grande qualité. En plus d’être largement distribuée en Amérique du Nord, SundanceTV est disponible dans toute l’Europe, en Amérique latine et dans d’autres régions. Elle est détenue et exploitée par AMC Networks International (la division mondiale AMC Networks).

 

Covid-19 : Un documentaire plein d’espoir dédié à Asilah

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Mohammed El Fahssi lance à travers son nouveau film un message d’espoir aux visiteurs de la ville

En pleine pandémie Covid-19, le jeune journaliste et réalisateur, Mohammed El Fahssi lance à travers son nouveau film documentaire un message d’espoir aux Zaïlachis et visiteurs de la ville. Intitulé «Message d’amoureux», ce court-métrage documentaire vient d’être publié sur les réseaux sociaux, dans le cadre d’une série d’activités, tenues, dernièrement, autour de l’art plastique à Asilah. Il décrit l’histoire de celle-ci comme ville guerrière et convoitée dans le passé par les grands empires, ayant pu s’armer de l’art pour faire face à des crises et des catastrophes en tout genre. Mohammed El Fahssi a voulu, dans son nouveau documentaire, se projeter dans l’avenir en cherchant à communiquer avec les générations futures sur son grand amour pour sa ville natale. Et ce à travers une lettre retrouvée par une petite fille dans une bouteille rejetée par la mer sur une plage. «C’est un message pour les générations futures sur l’histoire d’Asilah comme témoin des grandes batailles des Phéniciens et des Carthaginois et comment elle a pu surmonter les périodes de guerres et d’invasions pour devenir actuellement la perle bleue», fait savoir Mohammed El Fahssi.
Muni de sa caméra, le jeune artiste a parcouru encore cette année les ruelles de la médina avec ses peintures murales nouvellement réalisées ou en cours de réalisation par des artistes-peintres zaïlachis en cette période exceptionnelle. Mohammed El Fahssi a voulu tout au long de «Message d’amoureux» être en dialogue avec Asilah sur l’origine cette tradition artistique et son développement au fil des ans pour devenir une référence pour les habitants d’autres villes. «En dépit des crises et des catastrophes que nous traversons, les habitants d’Asilah se sont unis pour rendre toutes les rues de la ville plus heureuses», dit Mohammed El Fahssi à la fin de ce dialogue, faisant remarquer qu’Asilah a pu encore cette année gagner son pari de créer une ambiance pleine de couleurs et de lancer un message porteur d’espoir pour un avenir meilleur.
Après ses études universitaires à la faculté des sciences à Tétouan, le jeune diplômé a réussi a intégrer l’équipe médiatique du Moussem culturel international d’Asilah, dirigée depuis plusieurs années par de grands professionnels bahreïniens. Mohammed El Fahssi a pu ainsi développer son parcours dans le domaine de la photo et de la presse. Il a bénéficié en parallèle de plusieurs ateliers, lui permettant d’intégrer, en 2016, le monde de la télévision à travers une série d’interviews et reportages réalisés sur le Moussem annuel d’Asilah, et ce au profit d’une chaîne koweïtienne. «Je me considère comme fils du Moussem culturel d’Asillah et j’ai l’honneur d’y faire mes premiers pas dans mon parcours professionnel», dit-il. Rappelons que Mohammed El Fahssi a décidé, en 2018, de travailler pour son propre compte, tout en continuant à collaborer avec le Moussem culturel et d’autres événements organisés par la Fondation du Forum d’Asilah. Ce qui l’a amené à réaliser des clips et des vidéos de mode au profit des chanteurs marocains et des stylistes connus dans le monde arabe.

«Atoman, Wind Rider» : Un super héros marocain signé Moatassim

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Il réunit une brochette d’acteurs de différents horizons à l’instar de Lartiste, Samy Naceri et Mourade Zeguendi

Le réalisateur belgo-marocain Anouar Moatassim signe son retour sur la scène cinématographique avec «Atoman, Wind Rider». Il s’agit d’un premier film de super-héros marocain dont le tournage est prévu pour décembre prochain, principalement au Maroc, en France et dans un pays subsaharien dont le nom sera dévoilé prochainement. La sortie du film, produit par Casablanca Pictures et Aicha Abbouzied, est prévue, quant à elle, pour novembre 2021. Il faut dire que l’idée de super-héros marocain existe depuis une dizaine d’années dans les objectifs de ce jeune réalisateur. Cette idée, entièrement nouvelle pour le cinéma marocain, a pris le temps de mûrir et de prendre forme, avant d’être concrétisée grâce aux efforts combinés d’une équipe déterminée. «C’est un rêve qui se réalise, se concrétise», a confié Anouar Moattasim lors d’une conférence de presse organisée récemment à Paris. Pourquoi un super-héros marocain ? A cette question, le réalisateur, fier de sa double culture, a affirmé «qu’il entend, à travers ce film, outrepasser les complexes réducteurs et relever un vrai challenge». Selon lui, «le héros Atoman, qui signifie l’homme du vent en amazigh, puise sa force et son identité dans le patrimoine marocain et amazigh. Une identité que l’on retrouve dans le film à travers les costumes, le décor, la musique…

«Atoman, Wind Rider», un hacker éthique recherché à l’international
Le film «Atoman, Wind Rider» raconte l’histoire de Hakim Imlil, un hacker éthique recherché à l’international pour avoir hacké les serveurs informatiques d’un laboratoire pharmaceutique américain, français et chinois afin de faire bénéficier les malades atteints de Covid-19 d’un générique à faible coût. Arrêté par Interpol sur une île où il a trouvé refuge, il est remis aux autorités marocaines et n’échappe à la prison qu’en acceptant de devenir un white-hat au service de la cellule de lutte contre la cybercriminalité de la police. Entraîné malgré lui dans une enquête au cours de laquelle il va apprendre la vérité sur ses véritables origines, il hérite d’une lignée dotée de pouvoirs surhumains qu’il doit apprendre à maîtriser pour pouvoir se mesurer au grand danger qui menace le monde. Pour être le dernier rempart face au chaos, Hakim doit devenir Atoman. Engagé auprès des vulnérables, il entame une course effrénée et un combat acharné contre de puissants ennemis en quête de contrôle absolu sur la planète.

Un casting hors normes
Pour son premier long métrage, Anouar Moatassim propose un casting hors normes du Maroc, du Mali, de France et de Belgique, avec le rôle clé de Atoman, confié au célèbre rappeur franco-marocain Lartiste, de son vrai nom Youssef Akdim. De grands noms se retrouvent dans un scénario inédit, écrit par Omar Mrani et travaillé avec le réalisateur lui-même. Une brochette d’acteurs et d’actrices de différents horizons, mais qui partagent tous une appartenance et un amour inconditionnel pour leurs pays d’origine et le continent africain. Un casting jeune appuyé par Samy Naceri, célèbre acteur français, Doudou Masta et Mourade Zeguendi qui ont déjà fait leurs preuves dans le cinéma français et belge, Sarah Perles présélectionnée pour le titre de «Meilleur espoir féminin (César 2019), Mehdi Baghdad, champion du monde MMA, et Mehdi Adjouri. Tous accompagneront, Youssef Akdim dans ses premiers pas d’acteur. Pour Youssef Akdim, jouer dans ce film représente «un véritable challenge», se disant «impatient de commencer cette belle aventure, bien qu’avec plein de pression sur les épaules». Lartiste, qui se lance dans son premier rôle d’acteur, après une petite expérience dans le tournage des clips, pense avoir «assez d’ouverture d’esprit pour apprendre certaines bases de tournage». «Faire un film de super-héros chez-moi au Maroc double encore la pression pour réussir le challenge», affirme-t-il.

Festival international «Cinéma et Migrations» d’Agadir : La 17ème édition n’aura pas lieu cette année

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Les annulations se succèdent pour les festivals et les manifestations artistiques de grande envergure.

Après le Festival International du Film de Marrakech et le festival l’Boulevard, cette fois-ci l’Association «L’initiative culturelle», organisatrice du Festival international «Cinéma et Migrations» d’Agadir, a décidé l’annulation de la 17ème édition qui était prévue du 14 au 19 décembre 2020.

«En raison de la crise sanitaire liée à la pandémie due à la Covid-19 et des incertitudes qu’elle ne cesse de générer, le conseil d’administration de l’association a décidé de reporter la 17ème édition de ce festival», expliquent à ce sujet les initiateurs de cet événement.

Le FIFM maintient la 3ème édition des Ateliers de l’Atlas, du 30 novembre au 3 décembre

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La Fondation du Festival International du Film de Marrakech (FIFM) maintient la 3ème édition des Ateliers de l’Atlas, son programme industrie et développement de talents qui accompagne une nouvelle génération de cinéastes du continent africain et du monde arabe.

Les Ateliers de l’Atlas, indique un communiqué des organisateurs, se dérouleront en version digitale du 30 novembre au 3 décembre, avec le soutien de Netflix, partenaire du programme depuis sa création en 2018.

Dans cette perspective, poursuit la même source, la Fondation du Festival International du Film de Marrakech lance un appel à projets en développement et films en postproduction de réalisateurs originaires du Maroc, du continent africain et du monde arabe, notant que les projets sélectionnés bénéficieront d’un accompagnement personnalisé par des consultations en scénario, production, distribution, montage et composition musicale, ainsi que d’une présentation lors d’un marché de coproduction digitale.

L’édition du Festival de l’année 2020 a été annulée en raison de la pandémie liée à la Covid-19, rappelle le communiqué.


Kamal Moummad fait l’unanimité à Hollywood

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Il se découvre les talents de réalisateur au Sénégal

Un simple exercice pour juguler le destin et briser la monotonie des jours a fini par deux petits bijoux. Il les met de côté et il attend la fin du confinement.

Si d’autres artistes se plaignaient de leur blocage inopiné dans des contrées de par le monde durant le confinement, l’acteur marocain Kamal Moummad, lui, a vécu une belle histoire. Au fait, cette star, qui vit à Hollywood, devait, durant cet isolement, tourner au Sénégal. Quand les frontières ont été fermées, il a dû rester à Dakar durant plusieurs semaines. Il n’avait d’autre choix que de vivre au sein d’une famille sénégalaise avec laquelle il a partagé le quotidien, comme un membre à part entière de la fratrie. Une situation bien illustrée par l’adage «Contre mauvaise fortune, faire bon cœur». Ainsi, les jours passent et la vie prend son cours. Quand bien même, Kamal Moummad, originaire du Sahara marocain, n’est pas si dépaysé que ça.

Les journées chaudes de l’été, il connaît. Le temps qui refuse de passer, il est un habitué. Céder à la contemplation face à la nature est un exercice qu’il affectionne. Alors, il a eu la bonne idée de tourner un court-métrage avec les personnes qui ont partagé sa vie durant toute cette période. Il prend sa caméra et il tourne. Donc, un simple exercice pour juguler le destin et briser la monotonie des jours a fini par deux petits bijoux. Il les met de côté et il attend la fin du confinement. Une fois, les frontières ouvertes, il file chez lui à Los Angeles. Il monte les films et trouve matière à présenter à des professionnels.

En tant qu’artiste aux grands succès, auréolé d’un prix à Hollywood en 2020, pour son rôle dans «De sable et de feu» de Souheil Benbarka, il passe derrière la caméra et prouve qu’il est non seulement un bon acteur mais aussi un excellent réalisateur. Il décide alors de combiner les deux petits courts en un seul. Cela donne un film intitulé «Niaw» en wolof qui veut dire «Served». Une œuvre d’une grande profondeur et d’une grande humanité. Le film est visionné à Hollywood et il est pris pour le prestigieux Appa International Film Festival de Hollywood. C’est une vraie consécration pour un acteur qui doit vivre sa joie doublement. La raison étant qu’il est également pris dans le même festival avec un film français où il joue le rôle principal. Le long-métrage est intitulé «B@ck up» et il est annoncé comme un des grands prétendants au Grand prix, avec le prix du meilleur acteur pour le Marocain, Kamal Moummad. Pourquoi pas !

Telle est l’épopée heureuse d’un Marocain cosmopolite qui ne recule devant rien. Le tout en traçant son cheminement en certitude et avec cœur. Joli parcours !

Industrie cinématographique marocaine : Les femmes moins représentées dans des positions de pouvoir

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Selon une étude sur l’égalité femmes-hommes au sein de l’industrie cinématographique marocaine

Les femmes sont de moins en moins représentées dans le secteur cinématographique. C’est ce qu’indique une étude présentée par l’Association des rencontres méditerranéennes du cinéma et des droits de l’Homme (ARMCDH) et qui est réalisée par l’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) avec l’appui de l’Unesco sur l’égalité femmes-hommes au sein de l’industrie cinématographique marocaine. Il résulte de l’étude que les femmes représentent 11,3% et occupent des postes de direction, des organes de décision et des organisations professionnelles, dans le milieu du cinéma contre 88,7% pour leurs homologues masculins. Selon la même source, la représentativité des femmes dans la direction des festivals reste très faible.

D’ailleurs, deux femmes seulement sont présidentes parmi 18 festivals organisés. L’étude ressort qu’entre 2009 et 2019, 28,8% uniquement des femmes ont été désignées dans la commission d’aide à la production cinématographique. La même source indique que les réalisatrices ont reçu, durant la même période, 31 millions de dirhams d’avance sur recettes contre 301 millions de dirhams pour les cinéastes masculins. En termes de représentativité de la femme dans les métiers de cinéma, l’étude révèle que le métier du stylisme est exercé par 47%, la coiffure (65%), maquillage (19%), décors (9%). De plus, 20% seulement exercent dans les métiers de production et 3,6% dans les métiers techniques.

Ladite étude montre par ailleurs que la représentativité des femmes réalisatrices dans le cinéma au Maroc reste également faible en comparaison avec d’autres pays. D’ailleurs, 8,8% représentent uniquement des réalisatrices au Maroc, contre 24,4% en France, 15% aux Etats-Unis et 10% en Italie. Pour noter, cette étude est présentée dans une capsule de sensibilisation de quatre minutes sur l’égalité femmes-hommes au sein de l’industrie cinématographique marocaine, lancée par l’ARMCDH. «Compte tenu de son poids culturel, social et économique, le cinéma peut jouer un rôle déterminant sur la perpétuation des inégalités fondées sur le genre et sur le risque de s’en tenir à une vision traditionnelle de ce qu’est la qualité, aussi bien à l’écran (en images) qu’hors écran (accès à l’industrie). Les femmes, minoritaires dans les postes stratégiques des administrations et des entreprises culturelles, sont parfois écartées de certaines fonctions artistiques», explique l’ARMCDH, en notant que «l’invisibilité de la production artistique féminine marocaine passée et présente appuie l’impression que peu de femmes existent dans le secteur. Ces inégalités fondées sur le genre sont identifiées à tous les niveaux: disparités salariales, plafond de verre, moindre distribution des contenus créés par les femmes, pour n’en citer que quelques-unes…».

Selon une étude : Les Marocains plébiscitent la vidéo en streaming

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Le nombre d’heures par utilisateur est passé de 6,44 en janvier 2019 à 7,71 en mai 2020

Au Maroc, le nombre des utilisateurs de Starzplay, premier service de vidéo à la demande par abonnement (SVOD) dans la région MENA, augmente de plus en plus. C’est ce qui résulte d’une nouvelle étude sur «La montée en puissance de la vidéo en streaming sur le marché de la région MENA», menée par PSB Insights, un cabinet de conseil dans le domaine de l’analyse et de l’information. Il faut dire que cette étude a examiné les tendances de la SVOD sur la période allant de janvier 2019 à 20 mai 2020, couvrant deux phases clés. Il s’agit de la période de Covid-19 qui a conduit à des confinements, et le Ramadan, période où le divertissement à domicile est généralement en hausse dans la région. Selon cette étude, le nombre d’heures par utilisateur est passé de 6,44 en janvier 2019 à 7,71 en mai 2020. De plus, le Maroc a enregistré une augmentation du nombre de nouveaux abonnés, en particulier pendant la période de Covid-19, qui ont regardé le contenu de Starzplay sur leur téléphone portable, représentant 73% de l’ensemble de la plateforme.

Selon la même source, Starzplay a enregistré «une croissance forte et soutenue du nombre d’utilisateurs uniques à partir de 2019, atteignant un sommet de 141% au cours du pic de Covid-19, quand de sévères restrictions de voyage et de confinement ont été appliquées sur les marchés clés». D’ailleurs, entre janvier 2019 et avril 2020, la base d’utilisateurs actifs de Starzplay a augmenté de 141%, la croissance s’accélérant à partir de janvier 2020 (42%), février (41%), mars (89%) et avril (141%).

L’influence directe de la Covid-19 sur la base d’utilisateurs de Starzplay a également été évaluée. Sur tous les marchés (Arabie Saoudite, EAU et Maroc), le nombre de nouveaux abonnés a augmenté de 58% entre février et avril 2020 et a continué à maintenir des niveaux de croissance en mai, ce qui est supérieur aux mois précédant la période de Covid. Ladite étude montre également que les abonnés ont consommé plus de contenu pendant la période de Covid-19, avec une augmentation de 50% des heures de streaming par utilisateur unique. «Avant la pandémie, sur l’année 2019, les utilisateurs de Starzplay consommaient en moyenne environ 12 heures par mois. En février 2020, la consommation est passée à 13 heures, puis à 15 heures en mars et à 17 heures en avril. En mai 2020, un plus grand nombre de ses abonnés ont regardé le contenu de Starzplay, avec un pic de 19 heures, coïncidant avec le Ramadan», peut-on lire dans l’étude.

Quatre productions marocaines en lice au Festival du film arabe de Malmö

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Quatre productions marocaines seront en lice pour les prix de la 10ème édition du Festival du film arabe de Malmö en Suède (MAAF), qui se tiendra du 8 au 13 octobre, avec la participation de plusieurs œuvres représentant diverses sensibilités.

Le film «Adam» (2019, 98 minutes) de la réalisatrice marocaine Maryam Touzani sera projeté en ouverture de cette manifestation qui constitue, selon ses organisateurs, «le plus grand festival du cinéma arabe en Europe». Le film raconte l’histoire d’Abla, veuve et mère d’une fillette de 8 ans, qui tient un magasin de pâtisseries dans la Médina de Casablanca. Quand Samia, une jeune femme enceinte frappe à sa porte, Abla est loin d’imaginer que sa vie changera à jamais.

Les cinéphiles auront le 9 octobre rendez-vous avec la projection du film «Pour la cause» (2020, 90 minutes) de Hassan Benjelloun, un drame relatant l’histoire d’un Palestinien, Karim, et une Française, Sirine, qui doivent traverser la frontière maroco-algérienne pour rejoindre leur troupe afin de donner un concert de musique à Oran. Du fait de l’absurdité des règles aux frontières, ils se retrouvent coincés sur un pont en plein milieu d’un No Man’s Land.

Le lendemain, le public aura à apprécier le court-métrage «Ghost of Spacetime» de Karim Tajouaout (2019, 9 minutes), qui figure parmi les nominés «Grand OFF – World Independent Short Film Awards 2020”, prévu du 23 au 30 novembre prochain en Pologne. Le 11 octobre, les cinéphiles auront à suivre la projection du long-métrage d’Alaa Eddine Aljem «Le miracle du Saint inconnu» (2019, 100 minutes), un conte où l’argent et la croyance semblent faire bon ménage même s’ils se présentent comme opposés.

«The Moderator» : Un film sur la violence à l’égard des femmes

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Il sera produit par Hicham Hajji et réalisé par Zhor Fassi Fihri

«C’est une histoire qui sera racontée sur les abus et les violences faites aux femmes qu’elles peuvent connaitre dans ce monde. On a décidé de la raconter à l’américaine. C’est un film d’action avec des moments assez émouvants».

Après le grand succès de son film «Redemption Day», qui a séduit les stars et les distributeurs internationaux, le producteur et réalisateur Hicham Hajji récidive avec une nouvelle production à la qualité «hollywoodienne». Il s’agit de «The Moderator», un film sur la violence faite aux femmes à l’américaine et qui sera réalisé par la jeune réalisatrice marocaine Zhor Fassi Fihri, avec qui Hicham a décidé de partager son scénario, son expérience et son expertise déjà acquises au niveau international.
«L’idée de ce film est venue alors qu’on nous étions en plein confinement. On voyait que rien de nouveau ne se passait dans l’actualité. En même temps Hicham a partagé avec moi l’histoire des deux femmes d’Imlil. A partir de ce moment-là, on a décidé de faire un film sur la violence faite aux femmes. On a commencé et on a décidé d’aller rapidement et développer ce film», confie la réalisatrice Zhor Fassi Fihri.

Un cri de justice à l’égard des femmes

The Moderator est un film d’action où la femme est à l’honneur. Il se veut un cri de justice à son égard. «Il met en scène une femme, Mya, abréviation de myasnik qui signifie «boucher» en russe, qui est une «modératrice» qui va rendre justice aux femmes. En effet, Mya, joué par l’actrice et top model Irma Lake, fait partie d’un réseau mystérieux et illégal de femmes qui ont finalement accepté d’avoir un autre choix que de recourir aux mêmes moyens de négociations que toutes les autres minorités opprimées qui ont dû s’appuyer sur la violence lorsque la diplomatie ou la justice n’ont pas pu assurer leurs droits.

Un casting international et national

Pour ce faire, le producteur Hicham Hajji et Zhor Fassi Fihri se sont entourés d’un casting international et national. On retrouve Gary Gourdan connu à travers la série «Les Experts Miami», Robert Knepper de Prison Break, Michael Patrick Lane de Dynastie, et Samy Naceri de la saga Taxi. Du côté casting national, on retrouve le rappeur Don Bigg, Youness Benzakour, la maroco-canadienne Souraya Azadi et autres. «On est fier d’avoir ce mélange de casting». Quant à son tournage, le film sera tourné à partir du 3 octobre au Maroc, notamment à Casablanca, Rabat, Chefchaouen et Ben Slimane. «Notre but est de mettre en avant l’image de notre pays. C’est une histoire qui sera racontée sur les abus et les violences faites aux femmes qu’elles peuvent connaitre dans ce monde. On a décidé de la raconter à l’américaine. C’est un film d’action avec des moments assez émouvants. On a choisi de le tourner au Maroc et de le mettre en avant avec de grandes stars», conclut la réalisatrice.

Annulation de la 14ème édition du Festival international du film de femmes de Salé

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L’Association Bouregreg annonce l’annulation de la 14ème édition du Festival international du film de femmes de Salé (FIFFS), prévue initialement du 28 septembre au 3 octobre 2020.

«La 14ème édition du FIFFS sera reportée à septembre 2021», indique l’Association sur sa page officielle. Notons que le FIFFS se positionne en tant que manifestation consacrée spécialement au cinéma féminin. Cette édition se démarque aussi des précédentes par une conception thématique nouvelle à même de renforcer les portées et dimensions à la fois cinéphilique, éducative, culturelle et festive du festival.

Festival international du film d’auteur de Rabat : Une 25ème édition digitale consacrée à la mémoire de Touria Jabrane

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Face à la Covid-19, les organisateurs du Festival international du film d’auteur de Rabat, prévu du 23 au 31 octobre 2020, ont choisi le numérique pour organiser la 25ème édition.

«Nous avons choisi de maintenir la 25ème édition du festival en optant pour la version digitale. Nous veillerons à assurer l’équipement technique et numérique pour réussir cet évènement et pour que le public puisse suivre les différentes activités du festival», indiquent à ce sujet les organisateurs. Cette édition sera particulière, elle sera marquée par un grand hommage à la défunte Touria Jabrane décédée en août dernier. «Elle est l’une des fondateurs de ce festival.

C’est une grande dame qui a laissé derrière elle une riche expérience artistique dans le domaine du théâtre, du cinéma et de la télévision», souligne-t-on. Outre cet hommage, cette édition mettra à l’honneur le cinéma canadien. «Les amateurs du septième art découvriront un cinéma connu pour sa marque d’industrie et de créativité qui reflète les particularités de ce pays». Le programme inclut également une compétition internationale consacrée aux courts-métrages. Elle sera présidée en effet par le réalisateur marocain Ahed Benssouda ainsi que par d’autres personnalités de la scène artistique. En parallèle de la compétition officielle du film, les organisateurs prévoient un atelier de l’écriture de scénario dirigé par le réalisateur américain Jerome Gary.

«Ce workshop sera destiné aux professionnels, étudiants, désireux d’écrire des scénarios et porteurs des projets de longs métrages», explique-t-on. Le Festival international du cinéma d’auteur de Rabat propose également trois séminaires dont les thématiques sont liées à la crise sanitaire. Le premier se déroulera sous le thème «L’avenir de l’industrie cinématographique à la lumière de la situation épidémiologique mondiale».

En ce qui concerne le deuxième, il sera placé sous le thème «L’avenir de l’observation cinématographique entre les salles obscures et le Home Cinema». Tandis que le troisième portera sur le thème «Le droit d’auteur dans les nouveaux médias, le cas des œuvres cinématographiques».

Nouveau cycle de projection en ligne : L’hommage du CCM à la défunte

Le Centre cinématographique marocain (CCM) a annoncé qu’un nouveau cycle de projection, consacré à feue Touria Jabrane, sera mis en ligne à partir du vendredi 2 octobre 2020, journée qui coïncide avec la commémoration du 40ème jour de sa disparition. «Le nouveau cycle de projection permettra aux cinéphiles de découvrir ou de revoir des œuvres cinématographiques nationales, dans lesquelles la défunte a interprété des premiers rôles. Chaque film sera mis en ligne pendant une semaine et visible à toute heure de la journée», indique le CCM.

 


«Méditalents» lance un appel à projets

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Il s’adresse aux porteurs d’un projet de premier ou 2ème long métrage de fiction

Ouvert jusqu’au 30 octobre, ce programme accompagnera, à compter de janvier 2021, 8 projets sélectionnés par un comité composé de professionnels méditerranéens sur 10 mois pour 3 sessions d’écriture en résidence, 2 entretiens par Skype.

Vous êtes réalisateur ou auteur résidents et de nationalité de l’un des pays du pourtour de la Méditerranée? Ceci est pour vous. Le Lab Med d’écriture méditerranéen «Méditalents» lance un appel à projets pour la résidence d’écriture de scénarios de longs métrages de fictions.
Ouvert jusqu’au 30 octobre, ce programme accompagnera, à compter de janvier 2021, 8 projets sélectionnés par un comité composé de professionnels méditerranéens sur 10 mois pour 3 sessions d’écriture en résidence, 2 entretiens par Skype. Chaque session d’écriture en résidence durera 6 jours pleins. «Entre chaque session, les lauréats devront avancer sur l’écriture de leur scénario avant la session suivante.

Au cours des sessions «Skype», entre les sessions 1 et 2, et les sessions 2 et 3, les participants bénéficieront d’un entretien individuel, explique l’association Méditalents. Notons que chaque année depuis 2013, 8 à 12 projets d’auteur du pourtour méditerranéen sont sélectionnés dans le cadre du Lab Med résidence d’accompagnement à l’écriture de scénarios de longs-métrages de fiction. Ainsi les résidences et le suivi sont assurés par des professionnels reconnus en matière d’écriture de scénarios, en l’occurrence Jamal Belmahi et Christophe Lemoine breton. Le premier a écrit plusieurs formats TV et également deux projets de cinéma (Les Chevaux de Dieu, et Adieu l’Afrique).

Quant au 2ème, il est scénariste pour le cinéma, la télévision, l’animation et la bande dessinée. Il est également écrivain en littérature jeunesse. En 2011 et 2012, Méditalents s’est consacré à l’écriture de scénarios de courts-métrages avant de se consacrer à l’écriture de scénarios de longs-métrages cinéma. Les premières résidences d’écriture ont été tenues à Ouarzazate. Depuis 2015, elles ont également été tenues en Algérie (Alger, Oran), au Liban (Beyrouth), en Egypte (Le Caire) et en France (Marseille). Après sa première résidence tenue à Marseille (2016), Méditalents y a créé sa propre association française. Avec une association au Maroc et une association en France, Méditalents développe son rayonnement régional.

Réalisé par Faiçal Hlimi : «15 jours» sur les grands écrans dès l’ouverture des salles de cinéma

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Le film raconte l’histoire de Youssef qui rentre de l’étranger, après y avoir terminé ses études de médecine pour s’installer dans son pays, le Maroc, pour commencer d’étranges événements centrés sur sa fiancée Sarah.

Le réalisateur marocain Faiçal Hlimi vient de terminer le tournage de son nouveau long-métrage «15 jours». Une œuvre que le cinéaste compte, comme il le précise, projeter dès «l’ouverture des salles de cinéma».
A propos de l’idée du film «15 jours», il indique qu’elle est venue lors d’une discussion avec un ami sur les réseaux sociaux. «J’ai été surpris que celui qui me parlait soit une personne intellectuelle mais croit en des choses qui contredisent la science. J’ai été choqué à l’époque, car je ne m’attendais pas du tout à ce que certains soient encore sous le poids de croyances et de mythes selon lesquels la raison et l’étrange ne sont pas acceptés par la raison.

Pour écrire l’histoire du film «15 jours», le réalisateur a conçu un premier scénario avec l’acteur Mohamed Hbyaj il y a deux ans. «Puis je l’ai montré à l’écrivain et critique de cinéma marocain, Abdel-Karim Ouakrim, qui avait une vision dramatique. Ce qui a rendu le film plus profond», ajoute le cinéaste qui indique avoir également montré son œuvre au scénariste, Khalid Daif, lequel a dessiné une nouvelle intrigue correspondant à l’idée du film. «En fin de compte, nous avons obtenu la vision de base et celle dramatique, donc un scénario de long-métrage cinématographique», enchaîne le réalisateur qui narre l’intrigue de son œuvre. Ainsi, le film raconte l’histoire de Youssef qui rentre de l’étranger, après y avoir terminé ses études de médecine pour s’installer dans son pays, le Maroc, pour commencer d’étranges événements centrés sur sa fiancée Sarah qui prépare un doctorat sur des cas psychologiques en relation avec des situations sociales.

De son côté, la jeune infirmière Maryam crée un conflit tantôt caché, tantôt public. Un «accident» finit par le mettre dans un état psychologique qui lui rappelle des choses du passé qu’il pensait avoir oubliées et négligées.Quant au casting, il est composé de l’acteur international Omar Berdouni qui y joue le rôle principal. Il possède une expérience et des capacités d’acteur importantes qu’il a acquises en interprétant plusieurs grands rôles dans de nombreux films étrangers. À ses côtés, la jeune actrice, Nada Haddaoui, a fait preuve d’un grand professionnalisme en incarnant Maryam l’infirmière. Elle a partagé la vedette avec l’actrice montante Ouiam Abarkan, qui a réussi à incarner le personnage de Sarah. Le film était l’occasion pour elle de montrer son talent d’actrice.

Le tout avec l’énorme effort du grand artiste Mustafa Haouchine, qui a donné une valeur ajoutée à son personnage avec ses capacités et sa longue expérience d’acteur. Pour rappel, le film «15 jours», produit par la société Linam Solution prod, a été tourné dans la ville du détroit.

Mahmoud Yassine, la star du cinéma égyptien, n’est plus

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L’acteur égyptien Mahmoud Yassine est décédé ce mercredi à l’âge de 79 ans, après un long combat contre la maladie.

Cet artiste a une longue histoire dans le monde de l’art, du cinéma, du théâtre, de la télévision et de la radio. Doté d’une voix rythmée et de performances distinguées en langue arabe, il a été commentateur et conteur lors d’occasions nationales et officielles, et a joué des rôles importants dans des feuilletons religieux et historiques.

Le regretté a travaillé avec un grand nombre de stars, a enseigné des dizaines d’artistes et a remporté plus de 50 prix dans divers festivals locaux et internationaux au cours de sa carrière artistique.

«L7sla», un film qui plonge dans le quotidien des jeunes du Hay Mohammadi

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Diffusé dimanche soir sur 2M

Le film «L7sla» (L’impasse), diffusé dimanche soir sur 2M TV dans la case des «Histoires et des Hommes», est, comme le qualifie la chaîne, «rare et inattendu». Produite par cette chaîne et Ali’n Production, cette œuvre, de 60 min, réalisée par Sonia Terrab, renvoie également à «une des chansons mythiques du groupe Lemchaheb». Une composition d’artistes qui a symbolisé, dans les années 70, l’âge d’or de la musique populaire marocaine et également l’âme de Hay Mohammadi.

Si les anciens se remémorent avec nostalgie et fierté le passé glorieux du Hay, pour les plus jeunes, H&M (Hay Mohammadi comme ils l’appellent), ce quartier, pour elle, «n’est plus qu’une périphérie pauvre de la métropole casablancaise où les âmes s’entassent et les rêves se brisent sur l’autel de la misère». D’où l’intitulé «L’impasse». A propos de la démarche artistique de la réalisatrice, la chaîne indique que son immersion a duré «un an». Elle y a suivi «au quotidien et à différents moments de leur vie Neknouki, Mouad, Achraf, Wawa, Midou, Ayoub et tant d’autres». Elle a également pris «le temps de se faire accepter et donner la parole à ceux qui s’estiment des «sans voix»». Ainsi, elle documente, sans tabous, des vies qui, selon la même source, défilent et où chaque jour ressemble au précédent, encore et encore.

«En cours de route, j’ai découvert que si la nostalgie du passé était encore bien présente au Hay, l’énergie des seventies, les restes de cette créativité, cette effervescence, ont convergé vers un amour différent, celui du foot et en particulier de l’équipe casablancaise du Raja. Une des équipes les plus emblématiques au Maroc (avec sa rivale le Wydad), dite l’équipe du peuple.Si le quartier a vibré auparavant avec la musique de Lemchaheb et de Nass el Ghiwane, aujourd’hui ce sont les paroles des chansons des ultras du Raja qui portent cette jeunesse et la bercent», exalte la réalisatrice.


Entre derb (quartier), foot, drogue, petits deals, chômage, hrig (immigration clandestine) et solidarité, les phénomènes ne manquent pas. Comme le précise 2M TV, des seventies et de Lemchaheb, il ne reste plus que «L7sla». «Mais à regarder de plus près, l’énergie, l’effervescence et la créativité sont intactes», enchaîne la même source. Si le quartier a vibré jadis sous les rythmes groupes mythiques du Hay, aujourd’hui ce sont les paroles des chansons des ultras du Raja qui portent cette jeunesse et la bercent.

Cela étant, «L7sala» est, comme le détaille la chaîne, le portait d’un quartier comme nul autre pareil mais c’est aussi le portrait d’une «jeunesse perdue et incomprise mais qui ne demande qu’à s’exprimer et avoir droit au rêve».

Le Cinéma Palace à Kénitra déclaré patrimoine

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En vertu de la décision 2456.20, émise le 6 octobre et publiée le 29 du même mois au Bulletin officiel, le Cinéma Palace à Kénitra est inscrit en tant que «patrimoine».

Cette propriété, sise à l’avenue Mohammed V, est connue sous l’appellation «Salomon 1».

D’autres bâtiments sont déclarés patrimoine dans la même ville. Il s’agit de l’immeuble «Volle Gautier», l’école Chaouki et les Arcades, comme l’indique la même publication modifiant la décision 2067.06 émise en août 2006.

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